La suite du parcours nous réserve quelques défis à l’image de ces chemins de terre rocailleux que nous affectionnons tant. Au pied d’une de ces pentes à monter, ne me sentant pas l’énergie de pousser le vélo avec ses sacs jusqu’au haut de la côte que nous apercevons à peine, j’improvise une nouvelle façon de combattre l’ennemi. Je décroche mes sacoches, les monte dans un premier temps pour revenir et grimper le vélo au sommet par la suite. Sylvie en fait de même, possiblement plus par prudence que par manque de force physique.
Nous arrivons à notre charmant hôtel de Nájera. La jeune femme responsable des lieux et de la boutique du rez-de-chaussée nous interpelle alors que nous tournons en rond devant notre gîte. Les gens font preuve d’une gentillesse remarquable et l’on réussit toujours avec nos quelques mots d’espagnol, d’anglais et parfois de français à échanger et à sympathiser. Au moment de s’enregistrer, nous en profitons pour nous approvisionner de croustille et de bière. Ces gâteries font dorénavant partie de nos rituels de fins de journée.